Plongez dans l'Histoire :
Bienvenue pour un voyage à travers le temps au cœur de la Poudrerie Royale.
1914-1918
Louis XIV
Les eaux de surverse des moulins sont vendues à Louis XIV pour alimenter un martinet à poudre, premier élément de la Poudrerie Royale.
1790
Surcharge
La Poudrerie s'agrandit par phases, lorsque les unités de fabrication devenaient trop nombreuses et ne permettaient plus de conserver un écartement minimal entre les bâtiments pour assurer la sécurité.
1810
unités de production
La Poudrerie comprend 8 usines à 10 pilons chacune. Elle occupe 2,5 hectares entre la colline de Moulières et l'étang de Berre sur une longueur de 300 mètres environ et une largeur de 50 mètres.
1838
Première digue
Construction de la première digue enretenue en vue d'obtenir des colmatages permettant d'agrandir la poudrerie en direction de l'étang.
1860
agrandissement
On dresse une seconde digue parallèle à la première pour continuer à accroître et consolider les terres conquises sur l'étang de Berre. La Poudrerie occupe alors une superficie de 15 hectares
1866
l'éboulement de la Goule
Prise de possession de la Poudrerie par le service de l'artillerie.
1881
changement de service
Avec la force hydraulique, on produit de l'électricité utilisée pour l'éclairage du site. La poudrerie sera la première usine de France a être éclairée.
Cette frise illustre l'évolution de la Poudrerie Royale de Saint Chamas- Miramas depuis sa création en 1690 et jusqu'à la fermeture en 1974.
1885
superficie
Construction d'une quatrième digue. A cette date, la poudrerie atteint une superficie de 65 hectares
1918
extension
Extension de la Poudrerie direction du Nord, vers Miramas.
La population ouvrière atteint des records. Ce sont 7850 ouvriers qui y travaillent pendant la 1ère guerre mondiale.
1924
Construction
Construction d'une centrale hydroélectrique pour le fonctionnement de la poudrerie.
1936
Monsieur Albert Lebrun
Obsèques nationales des 53 victimes de l'explosion du 16 novembre 1936, en présence du Président de la République,
Monsieur Albert Lebrun et de ses ministres.
1939
Réquisition
L'État Francais a décidé de réquisitionner des ressortissants indochinois afin de soutenir l'effort de guerre et d'assurer une main d'œuvre dans les usines d'armement et de munitions.
Subheading
Fin de productivité
Fermeture définitive de la Poudrerie le 30 juin 1974. Démantèlement des usines et dépollution du sol par l'armée. La superficie totale est à ce jour de 139 hectares.
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LA PRODUCTION D'explosifs
Entre 1887 et 1890, la poudrerie expédie 3 413 tonnes d'explosifs par bateau et 229 tonnes par voie ferrée.
L'explosion d'un bateau transportant de la poudre noire dans le port de Marseille à la fin du 19 siècle va hâter le
développement du transport par voie ferrée.
Comme on peut encore le voir un peu partout dans le Parc, 9 kilomètres de voies ferrées sillonnaient le site vers tous les dépôts et ateliers.
Une voie à l'usage exclusif de la poudrerie allait jusqu'à la
gare de Miramas d'où la poudre partait vers toutes les destinations.
1914_ 1918
En septembre 1914, ordre est donné de porter la production à son maximum.
L'effectif, qui est à ce moment de 454 employés, passe à 7850 en 1917
Pendant cette guerre, il fut produit :
70 000 tonnes d'explosifs azotés,
15 700 tonnes de mélinite,
50 000tonnes de mélanges,
20 000 tonnes d'explosifs nitratés.
Soit un total de près de 158 000 tonnes d'explosifs.
1939- 1940
Au début de la guerre, le fer septembre 1939, jusqu'à
l'armistice, en mai 1940, la poudrerie emploie 1624 personnes, et la production est de 50 tonnes par jour.
les canaux
avant / après
l'évolution des canaux
avant
Après
